Pouvoir n’est pas puissance

La semaine dernière j’ai eu l’occasion de présenter mes idées autour du leadership lors d’un événement Women Techmakers à Nantes.  Paradoxalement, même si cet événement s’adresse aux femmes, il y avait pas mal d’hommes dans la salle et c’était très bien ! Le titre de la conférence était « osons le leadership en tout genre« .

Ma vision est que, si les femmes ont eu du mal à se reconnaître dans le management au sens classique du terme, elle n’ont aucune raison de ne pas se reconnaître dans ce nouveau leadership prôné par les entreprises libérées. Bien au contraire !

L’entreprise « classique » nomme ses managers et leur procure les pouvoirs qui vont avec le titre. L’entreprise « libérée » reconnait ses leaders.

Le management, au sens classique, est de l’ordre du pouvoir. Le leadership de l’ordre de la puissance.  Le pouvoir s’exerce parfois au détriment des autres alors que la puissance est reliée à l’énergie que dégage la personne (comme en physique, la puissance = énergie/temps).  Le pouvoir vient de l’extérieur, à travers le titre, le grand bureau ou le pouvoir sur l’autre. La puissance, elle, vient de l’intérieur. Et il appartient à chacun et chacune d’entre nous de se connecter ou se reconnecter à sa propre puissance.  Ce n’est pas un problème de masculin versus féminin.  Comme le dit Vincent Cespedes, dans « l’homme expliqué aux femmes »,  la dichotomie masculin, féminin est « has been ».  Le véritable enjeu désormais est de faire la différence entre puissance et pouvoir, sachant bien évidemment, que quand, quelqu’un dans sa puissance, a les clés du pouvoir alors, ses décisions et orientations sont empreintes de sagesse au service du collectif !

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